La Manufacture : choisir la pilule rouge et sauter le pas

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Écrit par Jeanne Millet

En suivant la 1ère Manufacture, les 7 porteurs de projet ont choisi de confronter leur idée d’entreprise à la réalité. Fini de cogiter dans sa bulle ! Challengés et accompagnés par nos chargés d’affaires, qu’ont-ils trouvé au bout du terrier ?

Des idées, de l’assurance, des compagnons de route
Démarrée le 11 janvier 2019, la 1ère promotion accueille 7 porteurs de projet, représentant 5 ébauches d’entreprises. Âgés de 24 à 33 ans, nos super-héros ont suivi un programme intensif pour faire mûrir leur projet. Toutes les semaines, pendant une demi-journée, ils ont approfondi leur sujet, remis en question leur business plan, appris à communiquer… Des étapes indispensables, managées par nos chargés d’affaires.
Dans le cadre de la Manufacture, les projets ne sont pas encore lancés. Il s’agit d’idées, que nous avons détectées comme ayant un potentiel dans le domaine des médias émergents et les usages du numérique.
Avec des personnalités variées et des idées plus ou moins abouties, différentes voies s’ouvrent aux porteurs de projet à la fin des 3 mois de Manufacture : deux projets sont prêts à passer devant le Comité d’engagement, un a décidé de chercher à réunir une équipe autour de lui, un autre se laisse une année supplémentaire pour mûrir le projet et un dernier a mis en stand-by son idée.
Martin et Nicolas, ingénieurs en robotique et créateurs d’un objet connecté communautaire pour les motards, confient : « Les chargés d’affaires nous secouent, mais c’est bienveillant ». Pour Adrien, ancien concierge d’hôtels 5 étoiles qui travaille sur une application digitale pour cette profession, « ce programme est très engageant, il demande beaucoup de travail. Après chaque réunion, on repart avec une liste de points à réfléchir, à approfondir pour la semaine d’après… et petit à petit notre projet devient plus solide. On acquiert une vraie stratégie pour l’avenir ». Pour Nicolas, porteur d’une solution digitale d’agenda culturel dans les territoires ruraux, « les chargés d’affaires nous ouvrent des pistes et nous avertissent des dangers aussi ». Très disponibles (même en dehors des réunions hebdomadaires), Colin et Morgan ont accompagné les porteurs de projet sur l’analyse des besoins, l’analyse fonctionnelle et la chaîne de valeurs des projets.
Les réunions collectives ont permis de créer une vraie émulsion de groupe, les uns s’enrichissant des expériences et des idées des autres. De l’importance de s’entourer de compagnons aux super-pouvoirs variés et complémentaires !

Des locaux, de l’accompagnement… et peut-être 40.000 €
Pour les deux projets passant en Comité d’engagement, la pression monte. Leur avenir va se jouer en 15 minutes chrono, devant 20 personnes qu’ils ne connaissent pas…. S’ils sont retenus, ils intègreront le parcours classique de l’Incubateur, avec de l’accompagnement et une avance pouvant aller jusqu’à 40.000 €.
Nos passionnés de moto complèteront certainement leur financement par une campagne de crowdfunding pour continuer la R&D de leur objet connecté. Ils rêvent de devenir, dans 15 ans, une marque indispensable dans le milieu de la moto.
Adrien, notre professionnel de l’hôtellerie, envisage plutôt de mener à bien son projet et de le revendre dans 5 ans, pour se lancer ensuite dans une nouvelle aventure.
Les trois autres projets vont, eux, continuer de mûrir doucement sous notre regard bienveillant. Nous restons prêts à les aider quand le moment sera venu !

Si vous êtes intéressé pour intégrer une des prochaines promotions de la Manufacture de l’Incubateur, n’hésitez pas à nous contacter via le chatbot ou par là https://www.belledemai.org/contact/?lang=fr ou à candidater directement là https://www.belledemai.org/candidats/?lang=fr. On lance des appels à projets tous les trimestres et on me souffle à l’oreille que le prochain débutera le 10 avril 2019 !

 

 

Jeanne Millet

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